Éditeur : Points – Date de parution : avril 2017 – 375 pages
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Cette femme qui part du jour au lendemain pour le bout du monde, l’Alaska. Elle désire ardemment embarquer sur un bateau de pêche ; elle embarquera sur le Rebel avec à bord tout un équipage d’hommes – leurs silences, leur barbarie soudaine lorsqu’ils pêchent, leur violence. La dureté des conditions de vie en mer. Lili, seule femme dans cet univers très masculin, demeure hantée par Manosque-les-Couteaux. Pourquoi cette fuite ? Pourquoi ce désir de partir aussi loin ?
« Peut-être aussi que je voulais aller me battre pour quelque chose de puissant et de beau, je continue en suivant des yeux l’oiseau. Risquer de perdre la vie mais aussi la trouver avant… Et puis je rêvais d’aller au bout du monde, trouver sa limite, là où ça s’arrête. »
Cette femme demeure profondément mystérieuse. Impulsive, farouche. Un caractère sauvage qui se reflète dans la façon d’écrire de Catherine Poulain et qui m’a séduite. Lili m’évoque par moments un Kerouac des mers, un Kerouac au féminin – dans ce désir d’embarquer à tout moment, d’être sans cesse en mer.
Les hommes et leur ivresse, leur sauvagerie ; leurs façons de repeindre la ville en rouge. Parmi ces hommes, il y a le lion des mers, le grand marin… cet homme rude aux yeux jaunes qui ne semble jamais sourire.
Wahou quel roman… Brute et sauvage. Sombre et lumineux. Des phrases courtes et affûtées comme des lames. De la poésie brute. Un roman sublime, dont l’atmosphère m’a parfois fait penser aux Déferlantes de Claudie Gallay.
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« La radio grésille, parfois quelques paroles deviennent audibles. Elles semblent naître de la nuit, messages d’autres vivants qui eux aussi parcourent le grand désert. Les cieux et la mer ne font qu’un. On avance dans la nuit. Les hommes dorment. je veille sur eux. »
« J’ai déchargé dix tonnes de poisson, je me suis battue au pic avec la glace de la cale, je me suis rebellée et j’ai fait le tour des bars, rencontré un trappeur triste. Mon skipper veut m’emmener pêcher à Hawaï et Jude au motel. Manosque-les-Couteaux m’attend toujours. C’est beaucoup pour une même journée. Les hommes sont repartis au bar. J’entends l’eau glisser sur le flanc du bateau. »
J’ai eu peur d’avoir le mal de mer avec ce roman. A tord.
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Pareil 😉
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J’aimerais beaucoup… je le sens…
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Assurément 🙂
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Il faut absolument que je le lise, j’en lis des critiques très positives et je n’ai toujours pas pris le temps de me focaliser dessus. Les citations que tu as mises sont magnifiques !
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Il mérite vraiment le détour ce roman! Une pépite… les citations sont à l’image du reste !
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Je ne sais pas pourquoi j’hésite toujours à me le procurer. Sûrement parce que je sors de ma zone de confort. Et que j’ai peur de m’ennuyer.
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C’est vrai qu’on peut avoir cette peur en abordant cette lecture, mais en ce qui me concerne j’ai été complètement happée par cette lecture. L’ambiance est tellement bien retranscrite, l’écriture si belle… aucun ennui à l’horizon.
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J’avais beaucoup aimé et je l’offre souvent !
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Oui c’est une lecture qu’on a envie d’offrir !
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Un roman que j’ai lu avec entrain!
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Wow! moi qui recherche un roman qui me « secoue » un peu, je pense me procurer celui-là ❤
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