John Connolly – La Maison des miroirs **

miroirs

 

Éditeur : Pocket – Date de parution : juin 2013 – 157 pages

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John Grady a assassiné quatre enfants – que des petites filles – avant de se donner la mort dans cette maison lugubre, dont l’air semble toxique et dont les murs sont recouverts de miroirs… Des années plus tard, Charlie Parker est engagé comme détective privé par le père de Louise Matheson, une des enfants assassinées. Il est chargé de surveiller la maison à l’abandon, car on y a retrouvé récemment la photo d’une fillette. De son côté, Le Collectionneur, un homme étrange à l’allure de clochard guette également la maison, attendant qu’une obscure dette lui soit payée…

Les planchers et les murs de la maison empestent les produits chimiques, l’air suinte la toxicité et semble rendre fou ceux qui y restent trop longtemps. John Grady passait son temps à refaire les murs, à poser du papier peint et d’immenses miroirs… On raconte qu’il ne s’adressait jamais aux enfants directement, mais plutôt aux miroirs. Qu’y voyait-il ? 

L’intrigue a piqué ma curiosité au début, j’ai aimé ce flirt latent avec le surnaturel et l’atmosphère de la maison Grady qui nous glace le sang… Mais je n’ai absolument pas été convaincue par l’écriture et les personnages qui me sont apparus bien banals, avec des dialogues tout faits. J’ai eu une désagréable impression de plasticité, de déjà fait, déjà vu. Alors, même si la thématique de la maison aux miroirs était prometteuse, j’ai été déçue par ce court thriller – heureusement qu’il était court, d’ailleurs !

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« Nous ne sommes pas ce que nous sommes : nous sommes ce que nous imaginons être. Donc : qu’est-ce que John Grady voyait dans ses miroirs ? »