J’ai testé la Kube – Ma première box littéraire !

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Voilà, c’est fait… J’ai testé ma toute première box littéraire, la Kube ! Après l’avoir vu tourner sur la blogosphère et les réseaux sociaux, j’étais de plus en plus intriguée par le concept. Grâce à ce joli partenariat – encore merci Aurore ! – , j’ai pu goûter à l’aventure.

 ) Lorsque l’on souhaite commander sa première Kube, il faut d’abord compléter sa « Bibliokube » afin que le libraire ne puisse pas faire d’erreur dans le choix du livre… A l’image de Babelio et Blablalivre, sans les avis, on ajoute tous les livres lus à cette bibliothèque virtuelle – et autant vous dire que quand on lit une douzaine de bouquins par mois, ça peut être long… Petit bémol : je ne suis pas parvenue à trouver certains titres et il n’y a apparemment pas moyen d’intégrer soi-même un livre.

2° ) Ensuite, on remplit un petit questionnaire afin d’aiguiller le libraire : on nous demande ainsi de sélectionner le genre souhaité, d’indiquer notre envie de lecture – pour se détendre ou réfléchir – puis on est invité à décrire plus en profondeur notre envie de lecture, tout en précisant les romans déjà lus qui correspondent à cette envie. On nous demande également le dernier livre lu et aimé. Un questionnaire assez complet, donc.

Mon envie de lecture était la suivante : « Un roman qui permet de voyager, de se sentir ailleurs, de s’immerger dans une atmosphère, un pays. J’ai envie de grands espaces. »

Petite précision : j’avais très envie d’être surprise par la box, mais en même temps, j’avais très peur de recevoir un livre déjà lu… C’est pourquoi j’ai coché la case permettant d’être avertie du choix du libraire avant de recevoir le livre et de valider/refuser ce premier choix.

3° ) Et j’ai bien fait ! 24h plus tard, je recevais le choix du libraire par mail L’homme qui marchait sur la lune, de Howard McCord, lu  et adoré il y a quelques années. Après le refus, le libraire choisit un second livre qui lui, sera directement intégré à la Kube, sans passer par l’étape de validation. J’ai donc croisé tous mes doigts et orteils pour recevoir un livre que je n’aurais pas lu !! *Ah, les problèmes de grands lecteurs…*

Dernière étape : L’attente ! Oui, je suis d’une nature très impatiente surtout lorsqu’il est question de livres. Pour une commande passée avant le 15 du mois, la réception est prévue entre le 28 et le 31. Il faut compter plus de deux semaines entre le choix du libraire et la réception de la box.

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Conclusion… En découvrant mon précieux dans la boîte aux lettres, le suspens était à son comble… Dans ma Kube se trouvait Indian Creek, de Pete Fromm. Le libraire est un génie, je n’avais pas lu ce roman !! *Soulagement intense*. La box contenait également : une tablette du Chocolat des Kubers, un petit sachet de thé sri lankais, deux sachets de sucre roux, trois pin’s ravissants, un marque-page sublime, un extrait de roman permettant de découvrir les éditions Charleston – éditeur du mois – assorti de deux cartes postales qui invitent au voyage…

Je suis donc comblée par cette belle expérience, que je renouvellerai très certainement !

Bonus : Pour ceux d’entre vous qui désirent tenter l’expérience à leur tour, vous pouvez dès à présent bénéficier de 10% de remise sur votre première Kube (offre valable pendant 6 mois à partir d’aujourd’hui – le 4 mars) grâce au code suivant : folavrilivres10

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Alecia McKenzie – Trésor ***

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Éditeur : Envolume – Date de parution : mai 2016 – 182 pages

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Dulcinea Gertrude Evers, jeune peintre d’origine jamaïcaine dont le succès est fulgurant à New York, vient de mourir. Au lendemain de ses funérailles, c’est Cheryl, sa meilleure amie, qui se charge de rapporter une partie de ses cendres aux Etats-Unis.

Entre Kingston et New York, les personnes qui ont connu Dulci vont prendre la parole à tour de rôle pour dresser le portrait de cette jeune femme… A travers le regard de chacun – la meilleure amie, le père, l’amant, la femme de l’amant, le mari… – nous découvrons l’enfant à la peau de miel et au caractère bien trempé, l’adolescente effrontée, butée, la femme déterminée

« Comme elle oubliait souvent le nom des gens, ta mère appelait tout le monde trésor, toi y compris, mais elle ne le disait pas sur le même ton lorsqu’elle s’adressait à sa « seule et unique » fille. »

Les pages défilent à toute allure, j’ai littéralement dévoré ce petit roman choral au charme fou. Les personnages, brossant le portrait de Dulci, se dévoilent un à un ; j’ai aimé leurs traits de caractères, propres à chacun, les rendant tous attachants.

Je crois qu’au delà de Dulcinea, c’est le destin et le récit empreint de nostalgie de tante Mavis qui m’a le plus touchée… On a l’impression de voyager dans le temps et l’espace. La Jamaïque se déploie sous nos yeux, charriant son lot de superstitions et d’esprits ; un pays sublime où les ouragans rythment la mémoire.

L’auteur a un talent fou, son écriture est incroyablement vivante et colorée. Je me suis retrouvée en immersion totale, sentant presque le goût des mangues et du rhum, et le soleil qui brûle la peau.

L’objet livre en lui-même m’a séduite : une couverture douce et légèrement scintillante ; il s’en échappe tout de suite un parfum d’été.

C’est avec regrets que j’ai quitté ces personnages hauts en couleur que j’aurais souhaité connaître un peu plus.

Mille mercis aux éditions Envolume de m’avoir permis de découvrir cette pépite aux accents exotiques !

logoEditionsVolume-RVB

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« En emménageant dans cette maison, nous avions également hérité d’un cotonnier dans un coin du jardin. Il donnait de petits nuages de coton, blancs et irréguliers, que nous ramassions de temps en temps. Ma mère nous avait dit de ne jamais jouer près de l’arbre après le coucher du soleil. Comme tous les gens de notre quartier, elle pensait que les esprits vivaient sous les cotonniers pendant la nuit. »

« Il doit y avoir une pointe de nostalgie dans cette toile-ci, quelque chose qui rappelle ces journées où la télévision n’existait pas, quand les gens lisaient l’unique journal de l’île et écoutaient l’une des deux stations radio. (…) Dessine un grand terrain autour de chaque maison, et peins les nuances de vert des pawpaw, des mangues, des corossols, des fruits à pain – et le violet des pommes de lait. »