Frank Lyman Baum – Le Magicien d’Oz **

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Éditeur : Pocket – Date de parution : 2013 [1900] – 176 pages

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C’est l’héroïne de Solomonica de Winter, Blue, qui m’a donné envie de lire ce petit livre pour la jeunesse, dont j’ai toujours entendu parler, sans jamais l’avoir lu… C’est un livre qui l’obsède, qu’elle lit et relit et qui lui sert de refuge contre le monde extérieur. J’aime quand la lecture de livres nous amène à en lire d’autres, ces ponts d’un livre à un autre.

Dorothy vit dans une ferme du Kansas avec oncle Henry et tante Em, et passe ses journées à jouer avec son petit chien Toto… Jusqu’à ce qu’un cyclone soulève la maison et l’emporte dans un curieux pays, où tout est beau et luxuriant… Pour avoir une chance de rentrer chez elle, Dorothy doit se rendre à la Cité d’Émeraude – qui est si éclatante que ses habitants doivent chausser des lunettes aux verres verts pour se protéger les mirettes – où vit le magicien d’Oz, qui semble être autant craint qu’admiré. Pour se rendre là-bas, elle doit traverser des contrées rudes et dangereuses. Elle fera de belles et curieuses rencontres : l’Épouvantail, le Bûcheron de Fer-blanc, le Lion Froussard…

Un livre aux personnages attachants, dont le parcours de l’héroïne m’a rappelé celui d’Alice aux pays des merveilles. Mais c’est une histoire à laquelle il manque un certain grain de folie, et que j’oublierai relativement vite… Dans le genre, j’ai préféré l’univers de Lewis Carroll.

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« Moi, je préfère un cœur, répliqua le Bûcheron de Fer-blanc, parce qu’un cerveau n’a jamais rendu personne heureux, et le bonheur est la meilleure chose au monde. »