Riad Sattouf – L’Arabe du futur. Tome 1 ***

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Éditeur : Allary Editions – Date de parution : 2014 – 158 pages

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A travers cette BD autobiographique, Riad Sattouf met en scène son enfance au Moyen-Orient dans les années 80. Il a deux ans, de beaux cheveux blonds qui font l’admiration de tous. Ses parents, Clémentine une bretonne et Abdel-Razak un étudiant syrien, se sont rencontrés dans les années 70 à la Sorbonne. Son père, devenu docteur en Histoire, trouve un poste en Libye. Ils découvrent un pays sous le joug de Kadhafi, le Guide Suprême. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile. En 1984, la famille déménage en Syrie – dirigée d’une main de fer par Hafez el-Assad – pour rejoindre les autres Sattouf, dans un petit village près de Homs.

 

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A travers l’histoire de son enfance, l’auteur nous raconte l’histoire politique arabe, évoque le conflit israélo-palestinien… Le trait de crayon de Riad Sattouf est très drôle, cocasse. Les bulles se dévorent. Même si je n’ai pas ressenti un enthousiasme débordant pour cette BD, à l’image de son succès retentissant, j’ai tout de même pris beaucoup de plaisir à lire ce premier tome, le sourire aux lèvres.

 

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Mademoiselle Carole & Julie Dachez – La Différence invisible ***

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Éditeur : Delcourt/Mirages – Date de parution : août 2016 – 96 pages

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 « Le préjugé est enfant de l’ignorance. » William Hazlitt

Marguerite est une jeune femme de vingt-sept ans presque comme les autres. À ceci près qu’elle est atteinte du syndrome d’Asperger, sans le savoir. Cette forme d’autisme l’empêche de profiter de la vie comme les autres. Ses proches ne le savent pas non plus, elle n’a jamais été diagnostiquée, malgré les nombreux psychiatres et psychologues qu’elle a vu. Au quotidien, Marguerite a besoin de rituels –  la routine la rassure. Elle angoisse lorsqu’elle sort dans la rue. Au bureau, elle arrive avant tout le monde. Le moindre bruit la dérange pour dormir. Elle ne sait pas mentir et ne comprend pas le second degré et les sous-entendus. Elle n’est vraiment sereine qu’une fois chez elle, avec ses animaux…

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Personne ne semble la comprendre, ou avoir une once d’empathie pour elle, même son copain. En faisant des recherches, Marguerite va découvrir peu à peu qui elle est vraiment et ce dont elle souffre. Malgré le diagnostic et le sentiment de libération qu’elle ressent à son annonce, la jeune femme va devoir faire face à l’incompréhension des autres, leurs moqueries, leurs préjugés, leurs idées reçues sur ce trouble qui souvent est sous-estimé, non reconnu, mal identifié.

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Marguerite va apprendre à changer de regard, et à modifier la perception qu’elle a d’elle-même et du monde dans lequel elle vit.

J’ai beaucoup aimé cette BD, avec ses dessins en noir et blanc ; quelques touches de couleurs seulement. Les bulles de dialogues qui proviennent des autres sont en rouge, comme pour souligner l’agression permanente que cela représente pour Marguerite, le décalage avec sa vie, sa bulle intérieure. Les bruits aussi sont en rouge.

Une belle BD sur l’autisme, cette différence invisible, avec une héroïne émouvante, qui m’a touchée et qui m’a permis d’en apprendre davantage sur ce syndrome trop méconnu.

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Guy Delisle – S’enfuir. Récit d’un otage ***

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Éditeur : Dargaud – Date de parution : septembre 2016 – 428 pages

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Christophe André a été enlevé le 2 juillet 1997, à Nazran dans la région du Caucase, alors qu’il travaillait – pour la première fois – pour une ONG humanitaire. Cette BD retrace son histoire…

Page après page, nous plongeons dans le quotidien de cet otage, voué à rester menotté à un radiateur, allongé sur un matelas, à fixer l’ampoule nue au plafond. Jour après jour, on découvre les pensées de cet homme ; des pensées qui tournent en rond, qui se heurtent aux parois de son cerveau et aux quatre murs de cette pièce fermée à clé. Les jours passent, et Christophe tente coûte que coûte de ne pas sombrer dans la folie

Des bulles sombres, aux couleurs sombres, même en plein jour : les dessins rendent très bien l’impression d’enfermement et l’oppression que ressent le personnage. Nous-mêmes nous nous sentons peu à peu oppressé. Le temps semble s’écouler avec une extrême lenteur.

Une BD très forte et marquante, qui m’a beaucoup plu. Je me suis laissée immerger par l’atmosphère mise en place. Je tournais les pages, le cœur battant. A mettre entre toutes les mains !

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Vanyda – Entre ici et ailleurs ***

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Éditeur : Dargaud – Date de parution : 2016 – 188 pages

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Coralie a 28 ans, un père laotien et une mère française. Célibataire depuis peu, elle apprend à vivre seule pour la première fois de sa vie. Un peu casanière, elle a tendance à remettre au lendemain ce qu’elle doit faire. Un jour, pour se forcer à sortir et pour se mettre au défi, elle s’inscrit à la capoeira. La découverte de ce sport va lui permettre de faire de belles rencontres, et va être à l’origine de changements dans sa vie… Coralie est loin de se douter que ce sport brésilien va lui ouvrir de nouvelles portes, lui faire prendre conscience de certaines choses et lui apporter notamment un regard neuf sur ses propres origines.

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Une belle BD aux accents autobiographiques, à mi-chemin avec le manga, qui évoque des thèmes qui semblent chers à l’auteure : le retour aux racines, la recherche de soi

Dès les premières bulles, je me suis attachée à Coralie. J’ai aimé suivre son parcours, ses pensées, sa lutte contre ses démons intérieurs. Avec tact et intelligence, Vanyda aborde la question des origines, du racisme. Au détour des pages, on tombe sur de belles planches contemplatives, mélancoliques, en noir et blanc. Une infinie douceur se dégage de cette histoire.

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Un quasi coup de cœur !  ❤

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Camille Jourdy – Rosalie Blum ****

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Éditeur : Actes Sud – Date de parution : 2007-2009

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Vincent a la trentaine ; il mène une vie assez solitaire et routinière, partagée entre son salon de coiffure et sa vieille mère un peu folle et possessive. Un jour, dans une petite épicerie où il ne met jamais les pieds, il croise une femme dont le visage lui paraît étrangement familier. Quelques jours plus tard, il la croise à nouveau dans la rue. Sous prétexte de vouloir l’identifier, Vincent la suit jusque chez elle… Sur la boîte aux lettres est inscrit son nom : « Rosalie Blum ». A la fois curieux et fasciné, Vincent se met à suivre Rosalie de plus en plus fréquemment dans la rue, à son cours de chorale, dans le bar où elle semble noyer sa solitude dans le whisky ; sans qu’il puisse se l’expliquer ou s’en empêcher, il prend goût à cette filature.

Tout au long de ces trois tomes, Camille Jourdy déroule son intrigue avec délice, mêlant savamment humour et mystère ; le mystère planant jusqu’à la dernière bulle…  J’ai aimé découvrir cette galerie de personnages, à la fois drôles et attendrissants, avec leurs failles : Rosalie et le mystère qui plane autour de son passé ; Aude, sa nièce qui partage un appartement avec Kolocataire, un punk cambrioleur et hypocondriaque ; Vincent et sa mère tellement farfelue…

J’adore le trait de crayon de Camille Jourdy, les personnages sont tellement bien croqués, dans le moindre détail, les dialogues sont cocasses et croustillants à souhait… Je me suis tout simplement délectée à la lecture de cette trilogie. C’est léger et grave, drôle et intelligent.

En bref, c’est un vrai coup de cœur  ❤

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Trilogie dévorée dans le cadre de ma participation au challenge BD & Mangas !

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Nancy Peña – Madame. Tome 2 : un temps de chien ***

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Éditeur : La Boîte à bulles – Date de parution : novembre 2016 – 80 pages

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Une petite BD qui ne paie de pas mine, qui se présente sous la forme d’une suite de scénettes dans lesquelles nous découvrons le quotidien d’un chat nommé Madame et de sa maîtresse, Nancy. Le chat est doué de paroles et passe son temps à dormir, faire toutes les bêtises possibles, mais aussi à méditer, réfléchir, philosopher et faire de l’humour…

Le petit félin donne son avis même quand on ne l’a pas demandé, c’est une vraie canaille, très capricieuse, paresseuse et égoïste, qui parvient même à domestiquer sa maîtresse.

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Une BD cynique, pleine d’humour, dont les dessins sont adorables ; certaines scènes sont vraiment bien croquées et les dialogues m’ont fait franchement rire. Les amoureux des chats, ceux qui vivent au quotidien avec ces petites boules de poils au caractère bien trempé, se reconnaîtront dans beaucoup de situations cocasses et malgré tout réalistes.

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BD lue dans le cadre de ma participation au challenge BD & Mangas !

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Challenge BD & mangas

Sur le blog, on commence l’année du bon pied, en participant à un nouveau challenge, proposé par Celine72, du blog Mon Univers des Livres ! En établissant le bilan de mes lectures, je me suis en effet rendue compte que je ne lisais pas assez de BD… et de mangas. J’aimerais en lire davantage, au moins deux par mois. Ce challenge tombe à point nommé, c’est un excellent moyen de se motiver et de plonger plus en avant dans l’univers des bulles, où de belles découvertes sont à faire.

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Le challenge se déroule du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2018.

Avis à tous ceux qui souhaitent se joindre à nous…! Vous êtes les bienvenus.

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Mes lectures prévues :

Terminer la série Rosalie Blum, avec la lecture du tome 3

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L’adaptation BD de la saga des Quatre sœurs, de Malika Ferdjoukh :

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En ce qui concerne les mangas, j’ai déniché celui-ci à la bibli :

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Hanashippanashi, de Daisuké Igarashi. Un univers entre réel et imaginaire, qui semble avoir quelques résonances avec celui de Hayao Miyazaki.

Milan Kundera – L’insoutenable légèreté de l’être ***

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Éditeur : Folio – Date de parution : 2011 [1984] – 475 pages

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C’est le début d’une histoire au fond tout à fait banale : Tomas rencontre Tereza ; il se rend compte qu’il en tombe amoureux car il ne peut plus dormir sans elle, il éprouve le besoin de partager toutes ses nuits avec cette femme qui a sonné chez lui, Anna Karénine sous le bras. Mais pour autant, il n’est pas prêt à laisser tomber sa vie libertine et ses maîtresses occasionnelles ou régulières, comme l’énigmatique et entêtante Sabina. La jalousie de Tereza s’invite dans leur relation, tout comme la compassion de Tomas, chacun ne pouvant vivre l’un sans l’autre.

Nous sommes à la fin des années 60, le roman a pour toile de fond la Tchécoslovaquie, le Printemps de Prague. Puis la fuite des personnages vers Genève. Nous suivons les tergiversations et les errances amoureuses de trois personnages : Tereza, Tomas et Sabina, dans ce climat de révolution et de tensions politiques. La petite et la grande Histoire se côtoient.

Avec philosophie, une ironie parfois mordante et une justesse de regard, Milan Kundera nous dévoile les moments de ce couple ; les différentes étapes de la vie d’un couple sont disséquées minutieusement et intelligemment.

J’ai beaucoup aimé les interventions de l’auteur-narrateur – à la façon parfois d’un conteur – s’interrogeant fréquemment sur ses personnages et leur naissance. « Les personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. » L’auteur déploie ainsi de belles réflexions sur le roman et les personnages : « Le roman n’est pas une confession de l’auteur, mais une exploration de ce qu’est la vie humaine dans le piège qu’est devenu le monde. » Ce roman est une mine d’or en terme de réflexions sur la littérature, la philosophie, l’amour, le monde… J’ai redécouvert avec délice la plume de Kundera, dont j’avais déjà lu La Valse aux adieux.

Je vous invite à lire l’analyse des personnages faite par Madame Lit, dont c’est un des romans préférés…

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« L’homme, à son insu, compose sa vie d’après les lois de la beauté jusque dans les instants du plus profond désespoir. »

« J’ai toujours devant les yeux Tereza assise sur une souche, elle caresse la tête de Karénine et songe à la faillite de l’humanité. »

« Le rêve est la preuve qu’imaginer, rêver ce qui n’a pas été, est l’un des plus profonds besoin de l’homme. »

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Livre lu dans le cadre du challenge des 100 livres !

10 / 71

Les 100 livres

Daniel Keyes – Des Fleurs pour Algernon ***

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Éditeur : J’ai Lu – Date de parution : 2011 [1966] – 542 pages

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J’ai enfin eu l’occasion de me plonger dans ce fameux roman de science-fiction dont tout le monde parle ! Et c’était aussi pour moi l’occasion de cocher un livre supplémentaire dans ma liste de 100 livres à avoir lu dans sa vie… Challenge que j’avais un peu délaissé ces derniers temps, ce qui est dommage.

Charlie Gordon est un simple d’esprit, retardé de naissance. Il a la trentaine, mais a le comportement d’un enfant vis à vis des autres et du monde qui l’entoure. Lorsque le professeur Nemur et le docteur Strauss lui proposent une opération capable de le rendre intelligent, il accepte tout de suite. Avant et après l’opération, Charlie tient un carnet de bord, sur la recommandation des scientifiques qui le suivent. Et on voit peu à peu l’évolution de son écriture et les progrès qu’il fait, après l’opération. Cette opération n’a jamais été testée sur les humains ; seulement sur Algernon, une souris blanche. On suit au plus près l’évolution psychique de Charlie ; son regard qui change sur le monde qu’il a toujours connu, sa compréhension qui s’éveille et s’aiguise et les connaissance qui s’accumulent de façon fabuleuse.

Ce roman, en regard de la description psychique du personnage, tient du génie ! Au début, l’écriture m’a un peu déstabilisée : Charlie décrit son quotidien, et son écriture est donc remplie d’inombrables fautes, sans virgule ; il écrit les mots de façon phonétique.

C’est un roman qui questionne l’intelligence : est-elle vraiment une condition du bonheur ? Ne faut-il pas au contraire envier les simples d’esprit, le fait de ne connaître qu’une partie de la vérité, de ne pas avoir accès à la connaissance. Tout au long du roman se déploie l’allégorie de la caverne de Platon. Charlie, simple d’esprit, tourne le dos à l’entrée de la caverne, et ne connaît de la réalité que les ombres projetées sur le mur. A la suite de son opération, la lumière se fait dans son esprit, pour le meilleur et pour le pire.

Une lecture que je ne regrette pas, que j’ai trouvé littéralement géniale et qui m’a hantée, longtemps après.

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« Maintenant, je comprends que l’une des grandes raisons d’aller au collège et de s’instruire, c’est d’apprendre que les choses auxquelles on a cru toute sa vie ne sont pas vraies, et que rien n’est ce qu’il paraît être. »

« Ton génie a détruit ta foi dans le monde et dans ton prochain. »

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Livre lu dans le cadre du Challenge des 100 livres !

9 / 71

Les 100 livres

C.S. Lewis – Les Chroniques de Narnia – Tome 1 : Le Neveu du Magicien ***

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Éditeur : Folio Junior – Date de parution : 2005 – 210 pages

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J’avais laissé quelque peu en plan ma participation au challenge des 100 livres ces derniers temps…! Mais je me reprends, avec le premier tome des Chroniques de Narnia… Qui date de 1955, c’est drôle, j’imaginais cette saga beaucoup plus récente !

Polly Plummer trouve que la vie est bien morne et grise à Londres, et elle a tendance à s’ennuyer ferme. Mais un jour, elle fait la connaissance de son nouveau voisin Digory, qui vit avec sa mère gravement malade chez un vieil oncle au comportement très étrange et au regard inquiétant. Cherchant à percer le mystère d’une maison vide, en passant par un tunnel dans les combles, les deux enfants se retrouvent dans le cabinet de travail interdit de l’oncle Andrew… Il va leur faire essayer à chacun une bague magique qui les enverra dans un autre monde

Comme avant de plonger dans l’univers de La Passe-Miroir, j’avoue avoir eu quelques réticences bien vite été balayées ! Guidée par la voix d’un narrateur qui aime souvent s’adresser au lecteur et prendre certaines libertés dans la narration des événements, j’ai découvert la plume de C.S. Lewis et je me suis laissée emporter.

Polly et Digory – enfants un peu trop ordinaires auxquels je n’ai pas réussi à m’attacher – vont faire des rencontres tout à fait extra-ordinaires : la Reine Jadis, le Lion Aslan qui chante et fait naître, par son chant, une nature luxuriante et des étoiles dans le ciel… Qui donne vie à tout un monde, où les animaux sont doués de paroles…

Un monde empreint de magie, et d’inventions, de créatures issues d’un imaginaire délicieusement débridé – sur la terre de Narnia, les enfants plantent un caramel dans la terre et pendant la nuit il pousse un arbre à caramels… Un monde qui m’a rappelé l’univers des contes – avec des notions de transgressions, de conditions à respecter et de missions à réaliser, comme sous la forme d’un apprentissage, d’un cheminement. Les héros ont des missions à accomplir et un destin à choisir.

Un roman intelligent qui, s’il semble léger au début, met cependant en relief un certain nombre de réflexions sur les êtres humains, la terre et leur destinle mal… C’est un roman jeunesse qui est loin d’être ordinaire et vide de sens – l’intrigue est riche d’interprétations, de références symboliques et religieuses, notamment à travers le discours et les mises en garde du Lion.

C’est un récit qui m’a fascinée et émue tout à la fois. L’auteur déploie une poésie de l’imaginaire terriblement séduisante et je me suis laissée envoûter par la voix du narrateur. Une lecture que j’ai terminée avec le sourire aux lèvres et l’envie de découvrir les autres tomes…!

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« C’est une histoire qui s’est passée il y a très longtemps, à l’époque où votre grand-père était un petit garçon. Une histoire très importante car c’est elle qui permet de comprendre comment les échanges entre notre monde et le pays de Narnia ont commencé. »

« Vous savez ce que c’est quand vous commencez à croire à ce que vous espérez du fond du cœur, vous luttez contre cet espoir, car ce serait trop beau pour être vrai ; vous avez déjà été si souvent déçu… »

« Le Lion ouvrit la gueule mais nul son n’en sortit ; il exhala un long souffle tiède qui fit vaciller les bêtes comme le vent fait frissonner une rangée d’arbres. Beaucoup plus haut, au-delà du voile de ciel bleu qui les cachait, les étoiles recommencèrent à chanter, un chant épuré, froid, aride. »

Livre lu dans le cadre du Challenge des 100 livres !

8 / 71

Les 100 livres