Albin Michel – 19 août 2020 – 272 pages
*
Dans les années 2000, un cimetière clandestin et des ossements non identifiés sont découverts aux abords de la Nickel Academy, une ancienne maison de correction pour mineurs délinquants, qu’ils soient noirs ou blancs.
La Nickel Academy… Un nom qui fait froid dans le dos. Un nom dont se souviennent tous ceux qui y ont un jour mis les pieds… Un nom qui revient hanter les nuits des anciens pensionnaires.
A l’époque, Nickel promet de remettre les adolescents sur le droit chemin, d’en faire des hommes honnêtes et honorables. Mais derrière ces murs immaculés, se cachent les pires sévices… Les garçons qui s’en sortent ne sont plus jamais les mêmes. Et encore, s’ils ont de la chance de s’en sortir vivant.
Elwood Curtis se souvient…
Dans les années 60, en plein coeur d’une Floride ségrégationniste, le jeune adolescent noir adule Martin Luther King et se passionne pour l’école ; abandonné par ses parents très tôt, il est élevé par sa grand-mère Harriet. Intelligent et très travailleur, il rêve de poursuivre ses études à l’université. A la suite d’une mauvaise rencontre, il est envoyé à Nickel.
Elwood va devoir affronter le pire visage de l’âme humaine. Dans cet environnement hostile, il se lie d’amitié avec Turner, qui devient très vite un allié précieux pour survivre.
Si la Nickel Academy n’a jamais existé, Colson Whitehead s’inspire cependant de faits réels, et d’un établissement qui a vraiment existé.
Un roman sur le racisme qui démarre fort et qui m’a immédiatement prise aux tripes – l’horreur nous saisi, le sentiment de révolte gronde en nous face à la cruauté, aux injustices et à la sourde violence qui imprègne les pages. Nickel Boys fait partie de ces romans qui m’ont touché et dont j’ai du mal à parler… Je l’ai trouvé captivant mais il m’a quand même manqué quelque chose pour que je m’attache vraiment aux personnages, et je l’ai trouvé bien trop court pour saisir vraiment l’ampleur du thème abordé.
En effet, nos ressentis sont similaires. Un sujet fort mais pas sûre qu’il me marque durablement.
J’aimeAimé par 1 personne
Pareil.Je l’ai trouvé un poil trop court (d’autres diront que c’est assez et que le message est bien passé)
J’aimeAimé par 1 personne
oui le message ne peut que bien passer, mais il manque quand même un quelque chose.
J’aimeJ’aime
je ne suis pas trop tentée, surtout avec le contexte actuel plus tard peut-être 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Oui, je te comprends complètement!
J’aimeAimé par 1 personne
le problème c’est que les chroniques sont tentantes alors je vais finir par me laisser tenter…
J’aimeAimé par 1 personne
Ma future lecture
J’aimeAimé par 1 personne
Je te souhaite une belle lecture!
J’aimeAimé par 1 personne
Un gout de trop peu pour moi aussi.
J’aimeAimé par 1 personne
oui, il manque clairement quelque chose à cette lecture…
J’aimeAimé par 1 personne
On le voit beaucoup ce roman que je compte bien lire malgré les bémols qui fleurissent de plus en plus.
J’aimeAimé par 1 personne
Pingback: Nickel Boys, Colson Whitehead – Pamolico, critiques romans, cinéma, séries
Pingback: « Nickel Boys » de Colson Whitehead (Albin Michel, 2020) – Les miscellanées d'Usva