Gallmeister – janvier 2020 – 384 pages
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Jodi McCarty a trente-cinq ans lorsqu’elle sort enfin de prison, après avoir obtenu sa liberté conditionnelle. Accusée du meurtre de son amie Paula, elle est condamnée à perpétuée à l’âge de dix-sept ans. Elle passe plus de la moitié de sa vie dans la prison de Jaxton.
A trente-cinq ans, Jodi va tenter de reprendre le cours de sa jeunesse interrompue brutalement et se racheter une conduite. Direction les Appalaches, pour retrouver sa famille, ainsi qu’un petit bout de terrain légué par sa grand-mère Effie qui l’a élevée. Mais elle désire avant cela descendre un peu plus au sud, en Georgie, afin de retrouver un ami et tenir une promesse…
Sur sa route, elle fait la connaissance de Miranda, une jeune femme brisée, dont le mari menace de lui retirer la garde de ses trois enfants. Si Jodi s’en méfie, elle se sent malgré tout attirée par cette femme, ses blessures. Leurs solitudes se font douloureusement écho et elles deviennent amantes.
Au fil des chapitres, le récit, composé de nombreux flash-back, lève le voile sur le passé de Jodi et Paula. Deux époques se superposent, nous permettant de voyager de l’été 2007 à la fin des années 80, juste avant que Jodi ne se retrouve derrière les barreaux. En 1988, elle a dix-sept ans et passe son temps avec son petit ami Jimmy, à boire du whiskey tout en se laissant hypnotiser par les machines à sous du casino. C’est dans ce même casino qu’elle rencontre Paula, une femme plus âgée qui l’aimante immédiatement…
Sugar Run est un premier roman sombre et singulier, porté par une écriture magnétique qui nous ferre, mettant en scène des êtres blessés par la vie, en proie à la fatalité, qui vont chercher un refuge dans une nature tout aussi écorchée – fameuse fracturation hydraulique. Quels secrets se trouvent enfouis en chacun de nous ?
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Je note, merci pour la découverte !
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On le voit pas mal ce livre, je ne retiens pas le titre, c’est la couverture qui attire mon œil à chaque fois.
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Oui elle est flamboyante!
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Je le note pour la bibliothèque, je crains un effet de « déjà-lu »… il faut lire quelques pages pour le savoir !
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Ah je n’ai pas eu cette impression! L’écriture est vraiment belle.
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Je retiens la très belle couverture 😉
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Oui, sublime! Comme la plupart des couvertures Gallmeister 😍
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Dommage que le bandeau soit si gros, j’ai cru que c’était le titre.
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Oui c’est vrai que c’était pas forcément nécessaire de faire un si gros bandeau
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Couverture sublime et puis c’est Gallmeister donc je te fais confiance. Je le note pour ma PAL 🙂
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Haha oui je suis rarement déçue par Gallmeister 😁
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