La Peuplade – octobre 2015 – 184 pages
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Québec. La narratrice divague en s’adressant à Eva, la disparue – l’absente qui hante ces lignes. La narratrice nous décrit la toundra qui émeut et donne envie de brailler. Elle nous raconte ce besoin qu’elle a de se donner aux autres et de venir en aide aux plus démunis du Nord. Chaque été, elle fait le voyage vers le Nord et ses peuples inuits. Irrésistiblement attirée par ces terres et leurs aurores boréales. Chaque été elle répond à son irrésistible besoin de réparer les injustices du monde. Elle n’en a jamais assez, malgré, la fatigue, malgré le manque d’un mari et d’enfants, le manque d’une famille à elle. Elle se confronte ainsi au froid du Nord, et à son extrême pauvreté, son alcoolisme, son délitement.
Ce Nord qui brise des cœurs, ce Nord où il fait 5 degrés en plein mois de juillet… L’Arctique canadien où les caribous envahissent les pistes d’atterrissage. La narratrice cette année y cherche désespérément son amie Eva, portée disparue. Que personne ne cherche.
Nirliit est un récit plutôt court, écrit dans une langue poétique et rugueuse, mêlant québécois et français. Une langue qui m’a dépaysée et happée.
Je n’ai lu que de bonnes chroniques sur ce livre. Il est noté sur ma liste
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À lire oui! Poésie et évasion garanties
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Oui, une très belle plume, une très belle langue ! Contente que cette lecture t’ait plu 🙂
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Ouii 🙂 tu l’as lu? Je vais lire ta chronique! Je suis un peu à la ramasse niveau blogosphère… ^^
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J’ai beaucoup aimé également ! Il ne figure pas dans mon top de l’année mais il était à un cheveu 😁. D’autres romans québécois ont pris le dessus.
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