Éditeur : Grasset – Date de parution : 29 août 2018 – 496 pages
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« Un seul et même chemin mène au bonheur et au désespoir. »
C’est l’histoire d’Asta. Tout commence à Reykjavic au début des années 50. Sigvaldi et Helga décident de nommer leur fille Asta en référence à une grande héroïne de la littérature islandaise. Lorsque l’on ôte la dernière lettre de ce prénom, il reste le mot « amour ».
Trente ans plus tard, Sigvaldi tombe d’une échelle et, en fermant les yeux, sa vie lui revient en mémoire, fragment par fragment, nuit par nuit… Son existence défile devant ses yeux. Le narrateur – l’écrivain – nous prévient : aucune linéarité possible dans cette histoire car les souvenirs ne viennent jamais dans l’ordre. Nous ne pouvons pas lire le monde de manière linéaire tout comme nous ne pouvons pas raconter la vie d’une personne linéairement.
En parallèle des souvenirs qui affluent dans le cerveau de Sigvaldi, l’écrivain nous dévoile l’adolescence d’Asta et notamment l’été de ses quinze ans. Cet été-là, la jeune fille est envoyée dans une vieille ferme isolée dans les fjords de l’Ouest, loin de toute civilisation, loin de Reykjavik. Après un hiver difficile, ce séjour est censé lui remettre les idées en place et la faire revenir sur le droit chemin…
Un roman d’une beauté renversante. Si beau que j’ai eu un mal fou à trouver mes mots pour en parler. Un roman diablement décousu, qui s’égrène au fil des chapitres, où il est question de filiation et d’amour – Sigvaldi et Helga, puis Asta et Josef. Sans oublier Sigridur et son Indien. Des personnages qui prennent vie sous la plume de l’écrivain et qui semblent dépassés par les sentiments qui les animent et les font trembler – je garde notamment en mémoire la vieille Kristin qui se réveille parfois à une époque différente… En refermant ce roman, on ne peut que saluer le talent de conteur de l’écrivain islandais.
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« Il existe au minimum deux mondes, mon cher frère. D’une part, celui que nous voyons tous, celui dont te parlent les journaux, ce qu’on dit à voix haute – et d’autre part, il y a cet univers secret. Toutes ces choses que nous omettons de dire, que nous taisons, que nous cachons, que nous refusons de reconnaître. C’est là que résident toutes nos peurs. C’est aussi là que demeurent nos espoirs déçus, ou ce que nous n’avons pas eu le courage de conquérir. Ce monde, tu l’appelles poésie… »
« Les vérités du cœur ne font pas toujours bon ménage avec celles du monde. C’est cela qui rend la vie incompréhensible. C’est notre douleur. Notre tragédie. La force qui fait notre lumière. »
Tellement envie de le lire ! Et ta chronique renforce cette urgence ! ❤
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Oui oui! Un livre à lire d’urgence! ❤
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Je me rends compte en te lisant que je n’ai pas parlé de l’accident de Sigvaldi dans mon billet! 🙂
Oui une beauté renversante… comme tous ses romans! ❤
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Ah! Mais tu en parles très bien! 🙂
du coup j’ai envie de lire ses autres romans!
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Waw, ta chronique est superbe et très touchante! Je viens de lire les premières pages disponibles gratuitement et me voilà déjà en route pour la librairie. Je vais aussi prendre le dernier roman de Marie-Aude Murail qui me tentait déjà beaucoup mais que j’ai eu encore plus envie de lire suite à ton billet. Merci pour tous ces très beaux partages et ton enthousiasme faiblement contagieux!
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DIABLEMENT contagieux, pas « faiblement »! Sacré correcteur automatique! 😊
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Oh ravie de réussir à partager mon enthousiasme pour ces deux superbes romans!! J’espère que tu apprécieras tes lectures!
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C’est certain que je vais le lire!
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Yes! 🙂
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vu l’enthousiasme de la critique, je le rajoute illico…
ça me fait penser que je n’ai pas encore lu « Entre ciel et terre » que j’ai oublié sur une étagère 🙂
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Il est sublime, il faut le lire! « Entre ciel et terre » m’avait moins marquée.
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Les critiques sont assez unanimes. Je le lis bientôt
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Hâte d’avoir ton avis!
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Je ne connaissais pas du tout mais voici un avis qui donne envie 🙂
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Rho c’est un auteur à découvrir absolument! sa plume est si belle…
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je vais le lire d’ici peu et j’ai hâte de découvrir cet auteur dont je n’entends que du bien!
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Oui oui oui!! Je t’en souhaite une belle découverte!
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