Éditeur : Folio – Date de parution : janvier 2017 – 437 pages
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La veille de Noël, deux policiers frappent à la porte d’une jolie maison d’une banlieue chic de Londres. La nouvelle qu’ils ont à annoncer va bouleverser irrémédiablement la famille de Rosalie et Luke ; leur fils, Rob, s’est noyé en Thaïlande. Cette annonce est le début d’une lente désagrégation familiale. Des mois de descente aux enfers vont suivre au sein de cette famille, dont le couple est déjà fragilisé par l’infidélité du mari. Leur fille Maddie, rongée par le chagrin, est persuadée d’être responsable de la mort de son frère ; quelques mois plus tard, elle se retrouve internée en hôpital psychiatrique, à la suite d’une violente agression dont elle ne veut rien dire.
Alors que mère et fille participent à une thérapie de groupe, elles font la connaissance de Jed Cousins, un jeune homme terriblement charismatique. La descente aux enfers semblent cesser depuis son arrivée dans leur vie : Maddie retrouve le sourire, Rosalie et Luke semblent soulagés. La présence de Jed produit un effet miraculeux sur leur vie de famille. Mais d’ou vient-il ? Qui est-il vraiment ?
Le mystère s’installe, dans une atmosphère très dérangeante. Le thriller psychologique se tisse au fil des pages, et remplace peut à peu la tragédie familiale. Le diable semble se tapir dans le moindre détail de ce huis clos familial au sein duquel un jeune homme venu d’on ne sait où s’est fait une place.
Un thriller machiavélique, où la question du divin et du diable n’est jamais loin, qui nous donne des nœuds au ventre et quelques bonnes sueurs froides. J’avais hâte de terminer ce bouquin, à la fois pour connaître le fin mot de l’histoire, mais aussi pour sortir de cette atmosphère vraiment oppressante…
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« Rosalie eut-elle un pressentiment entre la cuisine et l’entrée ? Elle se poserait par la suite des centaines de fois la question. Peut-être était-ce la tentative vaine de revivre un dernier instant ordinaire avant que sa main ne se tende vers la porte. N’importe quel dernier instant normal avant que le battant s’ouvre, et que leur famille soit à jamais bouleversée. »