Éditeur : Zulma – Date de parution : janvier 2016 – 141 pages
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« Abreuve-toi de tes rêves. »
Hildur vient d’apprendre la mort de sa mère, Siggy, une femme aussi mélancolique qu’elle, passant de la joie à l’abattement soudain, tel un phénix renaissant de ses cendres à chaque fois. A cette annonce, Hildur quitte la Finlande pour la petite île de Flatey – le royaume des oiseaux, des contes et de la simplicité – où doivent se dérouler la veillée funèbre et l’enterrement. Hildur se retrouve démunie, sans la femme qui l’a mise au monde, celle qui représente tous ses points cardinaux, cette mère qui avait pour habitude de raconter beaucoup d’histoires farfelues, dont on ne savait démêler le vrai du faux… Il ne lui reste qu’une lettre d’adieu et la clé d’une petite maison jaune.
Une foule de souvenirs lui reviennent et l’assaillent, se multipliant comme des morts-vivants. Des souvenirs de l’hiver des lombrics, de sa grand-mère Laretta, du mystérieux et sensible Kafka. Sur l’île elle croisera un homme énigmatique aux yeux vairons, qui semble veiller sur elle de loin, à la façon d’un ange gardien…
Dès les premiers mots, j’ai aimé ce roman, son ton, empreint d’une grande douceur surnaturelle et poétique. On se laisse bercer par la mélodie des mots qui agissent comme un sortilège, dans une langue métaphorique, nourrie de références littéraires disséminées au fil de la narration. On est transporté loin, très loin.
La voix d’Hildur nous conte cette relation mère-fille à la fois fascinante et complexe, la vie de cette mère dont la folie l’effrayait parfois. On a l’impression parfois que mère et fille se fondent l’une dans l’autre, se confondent. Entre vie et mort, rêves et réalité, souvenirs et présent, l’esprit de la jeune femme s’égare. Un roman profondément mélancolique, qui reste optimiste.
Une pépite, indispensable ❤
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« La femme qui m’avait élevée, seule et à son étrange manière, n’était plus. Elle était pourtant toujours là, quelque part, à l’arrière plan, comme les montagnes et l’océan. Mais les montagnes aussi peuvent mourir, je le compris à cet instant. Au-dessus du désert blanc autour de moi planait le même silence qui m’avait suivie depuis ma plus tendre enfance. Un silence pesant qui s’insinue dans la chair. L’environnement tout entier était imprégné d’une tristesse palpable. L’atmosphère, la neige, l’hiver, la cigarette, la fumée, le langage. »
« Maman dansait comme une folle dans le salon, vêtue d’une robe orange. Ses cheveux roux vacillaient telles les flammes crépitante d’un feu de joie. Elle riait et riait et ne mangeait que des oranges à chaque repas, jour après jour. Depuis toute petite, j’avais peur de maman, et ma langue me piquait à cause de toutes ces oranges. »
Un roman qui devrait très certainement me plaire 🙂
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Sûrement oui ! Une plume tellement poétique… on ne peut que tomber sous son charme. 🙂
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Cela semble très joli, très poétique. Mais parfois j’ai du mal avec ce type de roman, car cela manque un peu d’action. Je ne dis pas que je ne lis que des choses qui vont à 200 à l’heure, loin de là, mais j’aime qu’il y ait un peu de suspens, de dynamique. Par exemple, Le Goût des Pépins de Pomme m’avait bien plu mais j’avais regretté des longueurs… 🙂
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Alors, c’est vrai que l’action pure et dure n’est pas forcément au rendez-vous, mais je ne me suis pas ennuyée une seule seconde… j’ai été vraiment transportée ailleurs! L’auteure parvient vraiment à créer une atmosphère spéciale.
Bon, moi j’avais adoré Le Goût des pépins de pomme et ne me rappelle pas des longueurs ^^
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Je crois que ce roman pourrait me plaire, et puis comme d’habitude avec Zulma, la couverture est splendide !
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Oh que oui!! Rien que la couverture donne envie de lire le bouquin 🙂
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Tout ce que tu dis rejoins mon avis sur ce roman 😉
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Ouii! je viens de (re)lire ta chronique, c’est étrange, je suis passée à côté. On a eu le même ressenti ; on se laisse vraiment transporter par les mots d’Hildur, par leur mélodie.
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*rejoint , c’est mieux 😉
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Tu le dis très bien : une grande douceur surnaturelle et poétique.
Quel roman !!
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Oh que oui, quel beau roman… un très beau coup de cœur, ça fait du bien de plonger dans de telles lectures!
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ça à l’air vraiment d’être une belle histoire, je vais me la noter 🙂
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Oui !! c’est un beau voyage en Islande… l’écriture de l’auteure est un vrai trésor.
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J’aime beaucoup les livres sur la relation mère-fille. Je prends bonne note. J’ai tendance à faire confiance à Zulma!
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Alors celui-ci a de grandes chances de te plaire. C’est vrai que j’ai jusqu’à présent déniché pas mal de pépites chez Zulma! Sans compter leurs superbes couvertures…
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Les extraits choisis sont très beaux ! J’avais déjà lu un avis tentateur, je le suis maintenant encore plus !
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Haha 😉 il te plairait beaucoup !! Il est sublime.
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Tu sais me convaincre haha 😉
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Déjà repéré et noté chez Fanny! Je compte bien le dénicher à la bibliothèque!
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J’espère que tu vas le trouver, je l’ai moi-même déniché à la bibli, et j’aurais bien aimé le posséder maintenant, tellement il m’a plu.
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Mélancolique ? Alors plutôt une lecture pour cet été.
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Oh, c’est une lecture pour toutes les saisons je trouve ! Après, chacun la découvrira selon ses envies.
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Ohlala très envie de le découvrir !
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Il est juste sublime, c’est une vraie pépite que je te souhaite de découvrir bientôt…
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