Éditeur : Folio – Date de parution : 2011 [1984] – 475 pages
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C’est le début d’une histoire au fond tout à fait banale : Tomas rencontre Tereza ; il se rend compte qu’il en tombe amoureux car il ne peut plus dormir sans elle, il éprouve le besoin de partager toutes ses nuits avec cette femme qui a sonné chez lui, Anna Karénine sous le bras. Mais pour autant, il n’est pas prêt à laisser tomber sa vie libertine et ses maîtresses occasionnelles ou régulières, comme l’énigmatique et entêtante Sabina. La jalousie de Tereza s’invite dans leur relation, tout comme la compassion de Tomas, chacun ne pouvant vivre l’un sans l’autre.
Nous sommes à la fin des années 60, le roman a pour toile de fond la Tchécoslovaquie, le Printemps de Prague. Puis la fuite des personnages vers Genève. Nous suivons les tergiversations et les errances amoureuses de trois personnages : Tereza, Tomas et Sabina, dans ce climat de révolution et de tensions politiques. La petite et la grande Histoire se côtoient.
Avec philosophie, une ironie parfois mordante et une justesse de regard, Milan Kundera nous dévoile les moments de ce couple ; les différentes étapes de la vie d’un couple sont disséquées minutieusement et intelligemment.
J’ai beaucoup aimé les interventions de l’auteur-narrateur – à la façon parfois d’un conteur – s’interrogeant fréquemment sur ses personnages et leur naissance. « Les personnages de mon roman sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. » L’auteur déploie ainsi de belles réflexions sur le roman et les personnages : « Le roman n’est pas une confession de l’auteur, mais une exploration de ce qu’est la vie humaine dans le piège qu’est devenu le monde. » Ce roman est une mine d’or en terme de réflexions sur la littérature, la philosophie, l’amour, le monde… J’ai redécouvert avec délice la plume de Kundera, dont j’avais déjà lu La Valse aux adieux.
Je vous invite à lire l’analyse des personnages faite par Madame Lit, dont c’est un des romans préférés…
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« L’homme, à son insu, compose sa vie d’après les lois de la beauté jusque dans les instants du plus profond désespoir. »
« J’ai toujours devant les yeux Tereza assise sur une souche, elle caresse la tête de Karénine et songe à la faillite de l’humanité. »
« Le rêve est la preuve qu’imaginer, rêver ce qui n’a pas été, est l’un des plus profonds besoin de l’homme. »
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Livre lu dans le cadre du challenge des 100 livres !
10 / 71
C’est drôle. Je viens de lire » Dans le jardin de l’ogre » de Leila Slimani et elle a mis en citation de début du livre, un extrait de « L’insoutenable légèreté » et comme tu le dis, on redécouvre avec plaisir la plume de ce grand auteur!
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Ah c’est marrant 🙂 je comprends maintenant pourquoi cet auteur est incontournable! J’ai vu Leila Slimani l’autre jour sur le plateau de La Grande Librairie, et depuis j’ai très envie de lire son dernier roman « Chanson douce ». Celui que tu viens de finir était bien ?
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Ce livre compte parmi mes lectures préférées. Je l’ai d’ailleurs chroniqué sous la forme de tableau sur mon blogue. Je me permets de te donner mon lien! https://madamelit.me/2016/05/04/madame-lit-une-explication-de-linsoutenable-legerete-de-letre/ C’est toujours un plaisir de lire une chronique sur ce dernier!
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Aaah, j’avais en effet lu ton article 🙂 et maintenant je vais le relire avec ma lecture en tête, merci de me redonner le lien !! Je suis en train de lire Mémoires sauvés du vent, de Brautigan, mon premier roman de lui, c’est toi qui m’avait encouragé à découvrir cet auteur, hé bien… j’adore !! Merci.
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J’ai hâte alors de lire ton article sur Brautigan! Bonne fin de journée!
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Merci pour ce billet ! Toujours pas lu, pour ma part…un jour… 🙂
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Un jour oui 😉 j’aime cette liste de livres qu’il nous reste à lire, on en manquera jamais !
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Je note ! 🙂 Merci pour cette découverte !
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De rien 😉 c’est un classique que je te recommande vivement, il ne faut pas passer à côté !
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Un livre que je dois lire absolument. Merci pour ce très bel article qui me rappelle que je dois me lancer dans cette lecture rapidement !
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Oh merci 🙂 Oui je te conseille vraiment de découvrir cette lecture !! J’aimerais bien savoir ce que tu en penses.
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Il est prévu. Il fait partie de mes 100 à lire cette année également !
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Lu quand j’étais ado, j’en garde un souvenir très fort !
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Je comprends ! J’aurais bien aimé le découvrir étant ado. Il m’a vraiment beaucoup marquée, il faut maintenant que je découvre le reste de l’oeuvre de Kundera.
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C’est un livre que j’ai très envie de découvrir =)
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Je garde un bon souvenir de cette lecture qui m’avait découvrir l’auteur. Le film est vraiment différent.
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je l’ai lu trop jeune pour l’apprécier pleinement… le relire, tiens, l’idée n’est pas mauvaise !
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C’est un livre que je pourrais relire aussi !
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Pingback: Madame lit une explication de L’Insoutenable légèreté de l’être | Madame lit
Lu il y a très longtemps… tu me donnes envie de le lire à nouveau.
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Tant mieux alors ! 🙂
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Ton article me donne tellement envie d’y replonger ! Malheureusement le temps me manque ces derniers temps !
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Bientôt les vacances, noon?? 😉 mais quand tu auras le temps oui, il faut absolument que tu poursuive ta lecture 🙂
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Oui ! Une petite mais très attendue semaine ! 😉
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C’est déjà ça !! 😉
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