Éditeur : Folio Junior – Date de parution : 2014 – 192 pages
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Depuis que sa mère est tombée malade, Conor O’Malley se met à faire un cauchemar terrifiant chaque nuit, toujours le même, dont il n’ose parler à personne… Et quelques minutes après minuit, un monstre l’appelle par son prénom et surgit à la fenêtre de sa chambre, comme pour l’engloutir… Ce monstre a l’apparence d’un arbre immense, aux branches qui craquent. Il ressemble comme deux gouttes d’eau à l’if de son jardin. Rêve ou réalité ? Quoi qu’il en soit, chaque matin, Conor découvre sur le plancher quelques branches, quelques baies et des aiguilles qui crissent sous ses pieds.
Cet arbre, doué de parole, annonce à l’adolescent qu’il a trois histoires à lui raconter et que la quatrième, ce sera à Conor de la raconter le temps venu. La quatrième histoire sera la vérité. Ces histoires sont comme des messages que l’arbre délivre à un moment donné.
Je n’en dirai pas plus sur ce roman, qui m’a beaucoup émue. L’écriture est simple et n’a « l’air de rien » au début. Et pourtant elle nous délivre peu à peu une histoire puissante, qui s’imprime dans notre esprit pour ne plus en sortir.
C’est donc un joli roman jeunesse, qui ne m’a pas laissée indifférente, où le surnaturel est étroitement lié au réel, où les histoires sont des créatures sauvages, auxquelles on ne peut se fier. Un récit très fort qui met en lumière le caractère contradictoire de la nature humaine, et qui pose des mots sur la solitude et la maladie.
Mon seul regret : ne pas l’avoir lu dans sa version grand format… Je n’ai pas eu droit aux sublimes illustrations en noir et blanc qui, je pense, auraient beaucoup ajouté au charme de ce roman. *Bouquin emprunté au CDI du collège*
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« Je suis cette terre sauvage venue te chercher, Conor O’Malley »
« Les histoires sont les choses les plus sauvages de toutes, gronda-t-il. Les histoires chassent et griffent et mordent. »
« On écrit pas sa vie avec des mots. On l’écrit avec des actes. Ce que tu penses n’est pas important. C’est ce que tu fais qui compte. »
Je confirme: la version grand format est vraiment magnifique: https://clairebelgato.wordpress.com/2012/11/26/quelques-minutes-apres-minuit/
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Merci pour le lien, je vais lire ta critique!! 🙂
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Je n’ai pas lu celui-ci (je le note donc précieusement) mais « Et plus encore » qui, comme toi avec « Quelques minutes après minuit », m’a beaucoup émue. Il y avait des passages réellement bouleversants, sombres mais avec toujours beaucoup d’empathie pour les personnages. Le surnaturel était également présent.
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Ah, je ne connais pas du tout celui-ci, je vais aller regarder ça de plus près, merci 🙂
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Oh mince, il n’y a pas les illus dans la version poche ? C’est vraiment dommage, ça ajoute tellement au récit !
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Non… c’est vraiment dommage oui qu’ils les aient retirées 😦
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Je le note, il m’a l’air très beau !
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Il l’est! Une jolie lecture, émouvante.
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J’ avais pas vu que tu avais chroniqué ce bouquin! Quelle claque! J’ai littéralement fondu en larmes!
J’avais emprunté la version illustrée et elle est magnifique! Si un jour tu as l’occasion de jeter un œil, fonce!
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Oui, ce livre m’avait beaucoup émue! Il faudra quand même que je le relise en version illustrée c’est clair 🙂
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