Pascal Quignard – Tous les matins du monde **

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Éditeur : Gallimard – Date de parution : 1991 – 134 pages

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Nous sommes en 1650. Monsieur de Sainte Colombe vient de perdre sa femme. Il se retrouve tout seul à élever ses deux filles, Madeleine et Toinette. Musicien accompli, il passe ses journées à jouer de la viole, et il compose de somptueux morceaux, mais sans jamais les écrire. Sa musique est un véritable enchantement, et le bouche à oreilles fonctionnant bien, elle parvient jusqu’aux oreilles du roi, qui souhaite que Monsieur de Sainte Colombe joue à sa cour. Celui-ci refuse catégoriquement.

La viole de Monsieur de Sainte Colombe est spéciale : son instrument en bois est doté d’une septième corde, « il couvre toutes les possibilités de la voix humaine, celle de l’enfant, celle de la femme, celle de l’homme brisée »Et certains soirs lorsqu’il joue, il peut véritablement sentir la présence de sa femme à ses côtés.

Ce n’est pas ma première lecture de Pascal Quignard. De lui, j’ai beaucoup aimé Villa Amalia, dont l’écriture mélancolique m’avait touchée. J’ai retrouvé ici une très belle écriture, poétique à souhait. Je suis cependant restée sur ma faim et je n’ai pas réussi à entrer complètement dans le récit, peut-être trop court à mon goût.

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« – Quand je tire mon archet, c’est un petit morceau de mon cœur vivant que je déchire. Ce que je fais, ce n’est que la discipline d’une vie où aucun jour n’est férié. J’accomplis mon destin. »

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Livre lu dans le cadre du Challenge des 100 livres !

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